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De la turbulence et le cisaillement du vent ont causé la difficulté temporaire de maîtrise d’un aéronef à l’aéroport de Mont Joli (Québec) en février 2016
Selon le rapport d'enquête A16Q0020 que le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a publié aujourd'hui, une combinaison de turbulence modérée et de cisaillement du vent a contribué à la difficulté temporaire avec l'efficacité des commandes de vol qu'a connue l'équipage de conduite d'un aéronef à l'approche à l'aéroport de Mont-Joli (Québec), en février 2016. Il n'y a eu aucun blessé et l'aéronef n'a subi aucun dommage.
Le 3 février 2016, un de Havilland DHC-8-102 exploité par Jazz Aviation LP effectuait le vol JZA8964 depuis l'aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau de Montréal (Québec) à destination de l'aéroport de Mont-Joli (Québec) avec 24 passagers et 3 membres d'équipage à bord. Après avoir été autorisé à effectuer une approche, et en franchissant 2480 pieds au‑dessus du niveau de la mer en descente avec le train d'atterrissage sorti, le vol s'est trouvé dans de la turbulence modérée. Celle-ci a entraîné une augmentation soudaine de la vitesse anémométrique, qui a dépassé la vitesse maximale permise avec le train d'atterrissage sorti. Le pilote a débrayé le pilote automatique et a immédiatement exécuté une mise en palier de l'aéronef pour réduire la vitesse anémométrique. Ensuite, le pilote a eu temporairement de la difficulté à maîtriser l'aéronef, mais il a été en mesure de maintenir le profil d'approche et de procéder à l'atterrissage sans autre difficulté.
L'enquête a permis de déterminer que la vitesse anémométrique avait augmenté soudainement lorsque, en sortant d'un courant-jet à basse altitude avec le pilote automatique embrayé en mode vitesse verticale, l'aéronef avait rencontré un important cisaillement en fonction du changement de rendement. Un courant-jet à basse altitude est une zone étroite de vents puissants dans les niveaux inférieurs de l'atmosphère. La turbulence et le cisaillement ont ensemble contribué à la difficulté temporaire de maîtrise de l'aéronef à l'approche.
Après l'atterrissage, le pilote a signalé l'événement en question à la compagnie, mais celle-ci n'en a informé le BST que six jours plus tard. Si les événements à déclaration obligatoire ne sont pas rapidement signalés au BST, de l'information temporaire peut être perdue, ce qui pourrait empêcher la détermination et la communication de lacunes de sécurité servant à l'amélioration de la sécurité des transports.
Voir la page d'enquête pour plus d'information.
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
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